Au ralenti, Clubhouse licencie plus de la moitié de ses effectifs
Très utilisée pendant la crise sanitaire, l’application de salons de discussion audio Clubhouse cherche une nouvelle formule pour repartir de l’avant. Elle assure avoir “plusieurs années” de trésorerie devant elle, mais reconnaît également les défis posés par la reprise progressive de la vie hors ligne.
Une nouvelle version
Application vedette pendant la crise sanitaire, surtout dans la Silicon Valley, Clubhouse recherche un second souffle. Jeudi 27 avril, la plateforme de discussions audio annonce un “reset”, qui doit déboucher sur une nouvelle version. Et qui se traduit, en attendant, par le licenciement de plus de la moitié de sa centaine d’employés.
Un contexte post pandémie complexe
“Alors que le monde s’est rouvert après la pandémie de Covid-19, il est devenu plus difficile pour beaucoup de gens de retrouver leurs amis sur Clubhouse et de trouver du temps dans leur journée pour de longues conversations”, justifient les fondateurs de la start-up. “Pour trouver sa place dans le monde, le produit doit évoluer. Cela nécessite une période de changement”, poursuivent-ils.
Une évolution indispensable pour Clubhouse
Cette évolution s’avère cruciale. Alors que l’entreprise tente de s’adapter à un nouvel environnement post-pandémique, où les interactions sociales se déplacent progressivement hors ligne. Renouveler son attrait et répondre aux besoins changeants de sa base d’utilisateurs représente un défi majeur. De plus, préserver son identité distinctive dans le paysage concurrentiel des réseaux sociaux est essentiel pour rester pertinent.
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