L’essor des objets connectés
A l’échelle mondiale, il y avait 12,3 milliards d’objets connectés fin 2021, (source IoT Analytics).
Les trois principaux marchés concernés à ce jour sont l’industrie, la smart home et les gadgets du quotidien. La maintenance prédictive et l’asset tracking sont les deux applications les plus importantes dans l’IoT industriel en France.
Quel réseau utiliser ?
Pour des entreprises qui souhaitent faire transiter des data d’un appareil à un autre sur de longues distances, on privilégiera les réseaux basse consommation (LWPAN : Sigfox, LoRa, ou les technologies cellulaires : GSM, 2G, 3G, 4G, 5G).
Concernant la domotique ou l’IoT grand public, qui nécessite une connexion sur des courtes distances on passera plutôt sur des réseaux type Wifi, le Z-Wave, le ZigBee, ou encore le Bluetooth Low Energy.
A savoir qu’aujourd’hui la tendance est à la multi connectivité. Elle concerne 47% des projets en 2021.
Vers une transformation des usages grâce aux objets connectés :
Même si aujourd’hui on observe une majorité d’IoT dans les métiers de la logistique, des transports, de l’industrie et de la smart home. On observe également une évolution des usages avec une émergence des technologies dans le monde de la santé ou encore dans nos services administratifs.
La crise sanitaire a prouvé l’enjeu pour les entreprises d’améliorer leur connectivité de leur environnement et leur transformation digitale.
Un marché mis à rude épreuve :
La pénurie de composants que l’on connaît aujourd’hui a drastiquement freiné les projets. Sachant que la France était déjà en retard face à ses voisins européens (adoption par plus de 30% des entreprises en Italie, Autriche, Suède et Allemagne quand nous sommes à 22% – source Statista).
De plus, d’autres défis sont à relever pour une adoption à grande échelle :
- La sécurité : elle nécessite une structuration et une uniformisation des règlementations afin de répondre aux enjeux juridiques et aux attentes des utilisateurs.
- La multiplication des langages : les appareils connectés ne parlent pas tous la même langue, une norme mondiale faciliterait l’adoption.
- L’amélioration de l’intelligence en temps réel des écosystèmes.